Description
Petit restaurant vietnamien au cœur des Minimes, les plats sont confectionnés au jour le jour, autant que possible, avec des produits frais. La viande bovine est d’origine française, de race charolaise.
Au menu, on trouvera des nems, des rouleaux de printemps, la fameuse soupe Pho, du boeuf sauté (Bo bun/Bo bun nem), du cabillaud en vapeur et l’exquis magret de canard au curry et lait de coco. En dessert, le tiramisu à la mangue semble avoir déjà conquis plus d’un client.
Petite précision pratique : la CB n’est pas acceptée.
L’avis de Toulouscope
Au premier abord, la devanture et l’emplacement du restaurant ne paient pas de mine et pourtant ce Vietnamien met la barre très haute. On vous explique pourquoi.
Quand on arrive chez « Ô Pho », on remarque de suite que l’établissement ne ressemble pas aux standards des restaurants asiatiques habituels. Ici pas de traditionnel chat doré qui agite sa patte ou des bambous dans un pot de fleurs mais une décoration sobre et moderne.
La salle est petite, pas plus de 6 ou 7 tables, alors pensez à réserver ! Le patron (qui est aussi le serveur) est de suite venu nous saluer. L’accueil est particulièrement chaleureux et bienveillant, c’est là que le restaurant se démarque une fois de plus, en dehors de sa cuisine : ce monsieur veille à expliquer la conception et l’histoire de tous ses plats avec beaucoup de pédagogie.
A table ! En entrée nous avons pris des croustillants de crevettes et des rouleaux de printemps. A la différence des nems, les croustillants de crevettes sont frits dans des feuilles de soja, les rendant très léger. La qualité des produits frais fait que les rouleaux de printemps sont très bons, servis avec au choix une sauce salée ou une sucrée. Mais si vous êtes indécis, comme nous, le serveur se fera un plaisir de vous apporter les deux et de vous expliquer la différence, qui en fait est surtout géographique.
Pour les plats, commençons par le plus typique : le Bò bún nem. Il est servi en deux assiettes : d’un côté les nems, les vermicelles et le bœuf (qui par ailleurs est de race charolaise avec un fait étonnant, on vous demande la cuisson de votre viande), puis de l’autre côté une petite salade à ajouter petit à petit avec de la laitue, des concombres, des pousses de soja et de la coriandre qui donne de la fraîcheur au plat. Vous ajoutez votre sauce petit à petit. Le plat est très réussi et les saveurs se mélangent avec délicatesse, mention pour la viande sur ce plat.
Passons à un plat qui défraie la chronique des papilles : un magret au curry et lait de coco. Une association peu commune mais qui fait, entre autres, la réputation de restaurant. Une assiette préparée avec soin arrive devant nous, on y redécouvre notre viande du Sud-Ouest revisitée à la façon asiatique avec un mélange de riz, pommes de terre et carottes. La sauce curry/lait de coco vient napper le tout et avant pour quelques minutes de pur plaisir culinaire ! (Attention aux papilles sensibles, le plat est un peu relevé)
On pensait avoir tout vu, et bien non ! On finit en apothéose sur le fameux dessert maison: le tiramisu à la mangue. Un savant mélange de coulis de mangue, de mascarpone aérien, de morceaux de mangue jonchés sur un biscuit mou et d’une petite sculpture en caramel (qui colle aux dents !). Le résultat est sans appel : SUCCULENT !
Et le prix dans tout ça ? Et bien là aussi nous avons été conquis : entrée + plat + dessert pour 15€ le midi, ce qui est très correct pour une cuisine de cette qualité et surtout qui vous remplit le ventre. Pour le soir, c’est à la carte, mais pas d’affolement, les plats sont compris entre 9.5 et 13€ donc comptez 20/25€ pour un menu complet.
Petit bémol, n’allez pas à « Ô Pho » entre deux rendez-vous car le revers d’un service aux petits oignons et d’une cuisine maison c’est que le repas est un peu long. Néanmoins, pour les pressés, l’enseigne fait aussi vente à emporter, pratique pour les repas du midi quand on bosse !
C’est où ?
60 BOULEVARD DE SUISSE, 31200 TOULOUSE
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